Les légumes frais sont davantage consommés par les femmes. Les hommes, quant à eux, privilégient le pain, le fromage, la viande fraîche, la charcuterie, les pâtes et le vin. Ces habitudes sexuées sont confirmées par une étude du panel alimentaire Kantar Worldpanel (1) commandée par le Meat Lab Charal qui s’intéressait à ces différences.
La consommation totale de protéines animales (sur les repas pris à domicile) ne présente toutefois pas de différence significative entre les deux sexes. « Plus de 9 personnes sur 10 consomment des protéines animales au moins une fois par semaine et, en moyenne, quasiment une fois par jour. Le recours aux protéines animales est encore bien ancré dans la consommation des Français », souligne Marie Tréguer de chez Kantar Worldpanel. Certaines protéines restent néanmoins plus féminines que d’autres. C’est notamment le cas du surimi, du jambon blanc, du poisson et de la volaille. Les femmes consomment aussi moins de bœuf et privilégient les viandes moins riches en matières grasses.
Dans les deux sexes, les protéines animales sont davantage consommées lors du déjeuner. Le soir, les femmes surtout privilégient des repas sans viande (soupes de légumes, salades…). Les écarts de consommation entre les deux sexes se creusent selon le type de foyer. Ils sont accentués chez les célibataires. « Lorsqu’ils vivent en famille, ces écarts (tous aliments confondus) sont moindres », confie Marie Tréguer.
(1) Chaque semaine, depuis janvier 2014, 250 foyers (en échantillon roulant) remplissent en ligne, pendant 7 jours, un carnet de consommation à domicile concernant l’ensemble des individus du foyer
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