La clef des songes

Publié le 24/02/2011
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› Vos malades ont lu

AVANTAGES

Mars

« IL EST vraiment temps d’opter pour un vrai dodo réparateur. » Le magazine « Avantages » s’adresse à celles qui, comme un Français sur trois, déclarent mal dormir. Un vrai sommeil réparateur est « déterminant pour la croissance, la maturation cérébrale, le développement et la préservation de nos capacités cognitives », explique-t-il, relayant l’avis de l’Institut national du sommeil et de la vigilance. Protection cardio-vasculaire, rôle encore sous-estimé dans de nombreuses maladies, parmi tous ces arguments, celui qui fait mouche est celui du poids : bien dormir est « essentiel pour l’ajustement de beaucoup de nos sécrétions hormonales, et l’on sait aujourd’hui que sa réduction en quantité ou l’altération de sa qualité favorisent la prise de poids et le risque d’obésité ». Ce seul argument justifie la contre-attaque en règle menée par la revue. Et à chacun de trouver la porte du sommeil car « on a chacun une, qui nous est propre », assure la revue. Notre horloge biologique est ainsi conçue qu’elle ne laisse qu’un créneau de 15 minutes pour profiter des premières heures de sommeil, les meilleures. Bâillement, nuque lourde, yeux qui piquent, surtout ne pas résister quelle que soit l’heure au risque de devoir attendre 1 h 30 pour le cycle de sommeil suivant et ses signes annonciateurs moins clairs.

QUE CHOISIR

Mars

Inégaux face au cancer

« L’HÉTÉROGÉNÉITÉ des niveaux de performances des établissements reste une question angoissante quand on découvre qu’on est atteint d’un cancer. » Le mensuel « Que choisir » consacre un dossier aux inégalités d’accès aux soins. « Il existe indéniablement des écarts, avec, dans certains cas, une réelle perte de chances pour les patients », y constate le Dr Étienne Minvielle, directeur Qualité et sécurité des soins à l’Institut Gustave-Roussy. Les témoignages de patients concordent. Muriel 57 ans, atteinte d’un cancer du sein détecté en 2005, explique que les choses se sont gâtées parce que « les infirmières étaient débordées » ; Lucile, 25 ans, « s’est souvent sentie seule » alors que Marie-Thérèse, 67 ans, assure être très satisfaite des hôpitaux publics où « le travail et les décisions sont beaucoup plus collectifs, les protocoles plus précis » ; Guy, 65 ans, pris en charge dans une clinique privée, est lui aussi plutôt satisfait. Volume d’interventions suffisant, critères de qualité opposables à partir de juin 2011, le plan Cancer s’est fixé un objectif ambitieux mais, en dépit des progrès, le chemin risque « d’être encore long avant d’assurer des soins de qualité pour tous », prédit « Que choisir ».

VOTRE BEAUTÉ

Mars

Fini l’obsession des kilos

DES KILOS en moins sans frustrations ni régimes, « Votre beauté » décrypte trois méthodes « qui ont fait leurs preuves ». Pour le Dr Panizza, la quête de la minceur ne peut se faire que si l’on connaît les raisons précises de la prise de poids. Examen clinique, imagerie médicale (scanner Dexa, thermographie, échographie), examens biologiques permettent au praticien de visualiser les mauvais fonctionnements et de les corriger. « Une graisse abdominale signifie que le pancréas fonctionne mal. L’équilibre entre insuline et glucagon est perturbé. Il suffit d’une rééducation alimentaire pour le réguler », explique la revue. La méthode du nutritionniste Frédéric Derat-Carrière repose sur un nouvel outil, le bilan physique Physio Test APS, qui combine une dizaine de tests nutritionnels et de tests physiques (calcul de la VO2). Pour cette patiente qui n’arrive plus à perdre un gramme alors que son alimentation couvre à peine ses besoins, les résultats montrent une VO2 faible, il faut « qu’elle se remette en mouvement en travaillant sa résistance cardiaque », explique le nutritionniste, qui conseille une activité d’endurance comme le rameur. Enfin, la consultation pluridisciplinaire de la silhouette des Drs Dardour, chirurgien esthétique, Spodek ou Leibovici, médecins nutritionnistes, et Karsenti, psychologue : le chirurgien examine et prend des photos qui seront commentées avec les deux autres praticiens. Consulter 3 personnes compétentes « est vraiment très enrichissant », témoigne Patricia, qui a essayé.

MARIE-FRANCE

Mars

Sous la loi des hormones

« ELLES sont une grosse centaine à faire la loi dans notre organisation. Et on en découvre tous les ans ! Les hormones sont le système d’adaptation et de régulation des fonctions vitales », explique « Marie-France ». Le mensuel a choisi de passer en revue les modes d’action de 7 d’entre elles : l’adrénaline et le cortisol pour la gestion du stress ; l’insuline pour la maîtrise du poids ; les œstrogènes et les androgènes pour la sexualité, les hormones thyroïdiennes pour l’énergie. Des conseils sont prodigués à la rubrique,« Ce que l’on peut faire », comme par exemple « se faire prescrire un bêtabloquant » en cas de stress aigu. THM ou DHEA après 40 ans ? Le Dr Sylvain Mimoun répond : « L’avantage de la DHEA est qu’elle possède à la fois un effet féminisant protecteur et un effet androgène soft, très recherché pour la libido. Autrefois, la DHEA faisait peur parce qu’elle était utilisée en plus du THM, avec un risque de surdosage et d’augmentation de cancer du sein. De récents travaux préliminaires sur la DHEA appliquée localement ouvrent des perspectives intéressantes, même s’il est trop tôt pour se prononcer ». Quant au THM, « il s’agit de peser le pour et le contre », explique-t-il.

 Dr LYDIA ARCHIMÈDE

Source : Le Quotidien du Médecin: 8912