Les flavonoïdes pourraient représenter un nouvel atout pour traiter les neuropathies diabétiques.
Pour paraphraser l’adage, « 37 fraises par jour peuvent éloigner toute une foule de médecins : le neurologue, l’endocrinologue et peut-être même l’oncologue ». Dans « PloS ONE », Pam Maher et coll. (Salk Institute, États-Unis) rapportent que la fisétine, un flavonoïde abondant dans les fraises, est susceptible de diminuer sensiblement les complications du diabète.
Chez un modèle murin de diabète de type 1, l’administration de fisétine est susceptible de prévenir les complications rénales et cérébrales : on observe une réduction de l’hypertrophie rénale et de la protéinurie. L’hyperactivité motrice caractéristique de ces souris se réduit, ainsi que l’hémoglobine glyquée (augmentation de l’activité de l’enzyme glyoxalase 1).
Dans un autre domaine, il y a une réduction de la multiplication des cellules de cancer de la prostate, à la fois in vitro et sur un modèle animal. La fisétine, enfin, semble efficace sur des modèles animaux de maladie d’Alzheimer.
PloS ONE, 27 juin 2011.
Maintien des connaissances et des compétences
La certification périodique marque des points
Deux poids, deux mesures ? La fin des négos ravive les tensions entre spécialistes et généralistes
Déconventionnement : la colère enfle sur l’île de beauté
C’est quoi ta spé ? – Épisode 01
[VIDÉO] « La bobologie c’est super ! » : Mirana, interne en médecine générale, livre son expérience et ses conseils