L’alimentation partagée est une solution prometteuse pour agir sur la solitude et favoriser le bien-être des mangeurs fragiles. Kevin Charras, directeur du « Living Lab Vieillissement et Vulnérabilités » du CHU de Rennes et président du Gérontopôle Bretagne « Kozh ensemble », a présenté ses résultats lors des dernières Rencontres de l’Institut Nutrition. Pendant six mois, les professionnels ont mangé avec les résidents au sein d’une unité de vie d’un Ehpad. Le service au plat était privilégié plutôt que l’assiette individuelle, afin de stimuler l’appétit des résidents et leur permettre de choisir leur quantité, contribuant ainsi à leur intégration dans le processus alimentaire. Les résidents ayant participé à ces repas ont pris davantage de poids.
« L’approche nutritionnelle doit aller au-delà de la simple adaptation des textures pour prendre en compte tous les éléments qui contribuent à l’expérience alimentaire. Il est essentiel de capitaliser sur les compétences et les motivations des individus pour leur bien-être et de respecter les préférences alimentaires de chacun. Le mangeur doit pouvoir décider s’il souhaite consommer des textures modifiées », plaide-t-il.
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