Il aura fallu sept ans d’efforts à une équipe internationale de scientifiques pour construire un génome artificiel et attacher 273 871 paires de base d’ADN de levure. Ce total est un peu inférieur à son équivalent naturel, qui en compte 316 667. « Notre recherche a fait passer la biologie synthétique de la théorie à la réalité », a estimé Jef Boeke, directeur de l’Institut des systèmes génétiques au centre médical Langone de l’Université de New York. Le chromosome artificiel a été ensuite intégré dans des cellules vivantes de levure de bière qui se sont comportées très normalement. « Nous avons procédé à plus de 50 000 changements dans le code ADN du chromosome et notre levure est toujours vivante, ce qui est remarquable », s’est-il félicité le chercheur. La prochaine consistera à manipuler le génome de la levure afin de lui conférer certaines propriétés ce qui permettra de fabriquer des médicaments ou de produire certains vaccins, dont celui contre l’hépatite B qui est dérivé de la levure. Jusqu’ici, les chercheurs n’avaient réussi qu’à fabriquer des chromosomes de bactéries et de l’ADN viral, à l’architecture beaucoup plus simple
Biologie synthétique
Un chromosome artificiel de levure reconstitué
Publié le 31/03/2014
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9314
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