Arthur Caplan, directeur du centre de bioéthique de l’université de Pennsylvanie, est impressionné : « Ce travail bouleverse certaines des idées sur ce que représente la vie », indique-t-il au « Quotidien ». « Pour certains, parmi lesquels Pasteur, il y a une substance spéciale, ineffable qui différencie l’organique de l’inorganique, explique-t-il. Créer une nouvelle forme de vie à partir de parties non vivantes, c’est très important sur le plan métaphysique, ajoute le bioéthicien. » Il croit également au potentiel industriel de la génomique synthétique mais il déplore le manque de structures de surveillance même si l’équipe de Craig Venter a pris un certain nombre de mesures appropriées. Arthur Caplan estime que les précautions nécessaires pour éviter les fuites d’organismes artificiels dans l’environnement et les risques d’appropriation de la technologie par des individus mal intentionnés, devraient être examinées et standardisées dans le cadre d’une organisation indépendante, au niveau national mais aussi sur le plan international.
Une nouvelle forme de vie
Publié le 25/05/2010
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8776
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