Il semble impossible de proposer actuellement un dépistage généralisé des cancers de l’ovaire et de l’endomètre, faute de méthode suffisamment efficace.
L’étude britannique Ukctocs, sur plus de 200 000 femmes, a confirmé que la pratique répétée d’échographies n’est pas pertinente pour dépister les cancers ovariens. Si elle réduit de 24 % le nombre de cancers de stade 4 et augmente de 47 % ceux de stade 1, le gain de survie est nul après 16 ans et faible après 18 ans (6,9 % de différence avec le groupe non dépisté pour les cancers séreux de haut grade). « Le dosage du CA125 ne doit pas non plus être conseillé en population générale », reconnaît la Dr Ane Gerda Erikkson (Norvège). En revanche, un suivi rapproché des femmes porteuses d’une mutation BRCA1 ou BRCA2 pourrait être utile pour détecter des cancers précoces curables.
S’agissant du cancer de l’endomètre, « on pourrait envisager un dépistage par échographie vaginale tous les ans, ou la pratique de biopsies endométriales tous les deux ans chez les femmes porteuses de syndrome de Lynch, qui augmente beaucoup le risque », estime le Dr François Zaccarini (Villejuif).
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