› Vos malades ont lu
MEN’S HEALTH
Novembre
LES HOMMES aussi ont leur magazine santé, il s’appelle « Men’s Health ». Conseils pratiques à gogo sur les sujets qui les préoccupent, le mensuel tente d’aller au plus près de ses lecteurs. À Rodolphe, à qui l’on reproche de faire de la procrastination, le mensuel explique : « Rassurez-vous, ce n’est pas une forme cachée de cholestérol » mais un vilain défaut que partagent de 20 à 25 % des adultes. Quant à Benoît, qui se plaint d’avoir l’estomac bruyant quand il a faim, il sait désormais qu’il s’agit de « borborygmes », signe que « son système gastro-intestinal fait le ménage suite à (son) précédent repas ». Un moyen de les éviter, par exemple, lors d’un rendez-vous, consiste à grignoter « du pop-corn (pour ses fibres insolubles) ou du chocolat ». La revue explique par ailleurs que le curry, c’est bon pour les articulations ( « Selon une étude thaïlandaise, le curcuma a autant de d’effets sur les douleurs articulaires que l’ibuprofène ») ou que l’oignon permet de se doper de façon naturelle (des volontaires non sportifs supplémentés en quercétine, que l’on trouve dans l’oignon rouge, ont vu au cours de leur entraînement en endurance leur consommation d’oxygène augmenter de 3,9 % et leur sensation de fatigue diminuer de 13 % par rapport à des volontaires qui avaient reçu un placebo). Passage quasi obligé, les problèmes d’érection (7 solutions parmi les plus efficaces pour éviter d’aller trop vite) et la grippe (virus, 5 clés pour comprendre) sont au menu de ce dernier numéro.
PAUSE SANTÉ
Octobre-Novembre
Une agora pour la santé
« PAUSE santé », le magazine qui prend soin de vous ... et « son temps », ajouterons-nous. Gratuit, distribué à plus de 600 000 exemplaires, il propose dans son cahier central, « Agora, la santé, ça m’intéresse »,, un regard d’experts sur des débats liés à la santé. Au sommaire, la grippe, le don d’organes par le philosophe Pierre Le Coz, vice-président du Comité consultatif national d’éthique, et la phobie sous le regard du psychanalyste Paul-Laurent Assoun. Pour plus de légèreté, une « pause gourmande » propose les vertus du fruit de saison. « Mince du col et généreuse des hanches comme une statuette antique », telle se présente la poire avec ses atouts nutritionnels : fibres nombreuses pour le transit intestinal, vitamines et minéraux (cuivre, potassium, magnésium, phosphore, vitamine C) et antioxydants pour contrer les effets de la pollution, du tabac et des rayons UV. En supplément, pour fêter son premier anniversaire, le bimestriel lance un supplément entièrement illustré à destination des enfants de 7 à 11 ans. L’objectif est de les sensibiliser à la prévention santé et de leur fournir des informations sur la science, l’environnement et le « bien manger ». En bonus, une initiation à la philosophie avec pour commencer, Epictète, l’histoire du philosophe qui boitait.
LE POINT
22 Octobre
Produits santé miracles
« NOTRE cerveau aime le thé vert », explique le Dr David Servan-Schreiber ; « Une cuillère de curcuma aide à prévenir le cancer », souligne pour sa part le Dr Richard Béliveau. « Le Point » emmène ses lecteurs dans le laboratoire de biologie moléculaire de l’hôpital Sainte-Justine (Québec, Canada). « Nos aliments contiennent, en beaucoup plus grand nombre que tous les catalogues de l’industrie pharmaceutique réunis, des milliers de molécules phytochimiques capables d’agir contre les tumeurs », explique celui qui a mis au point une « soupe anticancer » composée de choux de Bruxelles, de brocolis, d’airelles, de pamplemousse, d’oignons verts, de curcuma, de poivre vert et de thé vert, dont il nourrit quotidiennement ses souris. Chaque jour, notre organisme produit 1 million de cellules précancéreuses et la malbouffe tue. « Il est temps de reprendre le contrôle de nos assiettes », lance l’hebdo, qui, pour ses lecteurs, a sélectionné 25 aliments qui permettent de lutter contre le cancer mais aussi le vieillissement (algues, lentilles, carotte par exemple), les maladies cardiovasculaires (thé vert, ail, chocolat noir), diabète (cannelle, herbe de Provence).
QUE CHOISIR SANTÉ
Novembre
Fin de vie, pas fin des droits et des choix
« QUAND LES espoirs de guérison s’estompent, malades et médecins sont souvent désemparés. N’y a-t-il donc plus rien à faire ? » Le mensuel « Que choisir santé » explique que fin de vie ne signifie pas fin des droits et des choix. « Il n’y a plus rien à faire » est une sentence que l’on ne devrait plus entendre. Mais si, selon, la loi, toute personne dont l’état le requiert devrait pouvoir bénéficier de soins palliatifs, « dans les faits, cette culture de soins ne s’est pas encore répandue partout », souligne le magazine, qui tente d’informer ses lecteurs. À propos des recours possibles en cas d’acharnement thérapeutique, elle leur conseille : « Commencez par vous adresser au chef de service. C’est lui, le responsable légal et il peut réunir l’équipe pour réexaminer le cas » ; si la situation provoque des conflits persistants, « vous pouvez également solliciter la CRUQ (Commission des relations avec les usagers) ». Cependant, prévient « Que choisir Santé », « le droit d’être soulagé ne signifie pas que tout le monde en ait besoin ni même le souhaite ». Chacun doit être laissé libre de ses choix. Il existerait une tendance trop systématique de recours à la morphine qui nie « également l’individualité de chacun et empêche l’expression de ses souhaits ».
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