Après 6 mois, la diversification alimentaire doit se faire par étapes. « La variété des aliments et le fait de les présenter de façon répétée permettent de lutter contre la néophobie alimentaire. Il en est de même chez le grand enfant (de 4 à 10 ans) », rappelle lePr Jean-Michel Lecerf, chef du service de nutrition de l'Institut Pasteur de Lille. L'alimentation des parents sert de modèle pour les enfants. « Néanmoins, sur le plan éducatif, nous pensons qu'il ne faut plus donner de conseils nutritionnels, ni aux parents, ni aux enfants. Les parents ne doivent pas faire de l'éducation nutritionnelle : souvent, cela crée un effet contre-productif chez l'enfant. Par contre, il faut leur parler des aliments, leur donner envie de cuisiner, de jardiner, de participer à des potagers collectifs… », indique le Pr Lecerf, indiquant qu'une équipe de chercheurs de l’INRA Dijon a montré les effets positifs de ce type d'approche.
Le fait de manger à table, en famille, est aussi un facteur important. Chez l'adolescent, l'accent doit être mis sur l'activité physique pour limiter le risque d'obésité et de maladies métaboliques ultérieures. Enfin, les régimes alimentaires – notamment chez les jeunes filles – doivent être surveillés de près.
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