La diète pour plus de vie

Publié le 14/10/2009
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› Vos malades ont lu

SCIENCE & VIE

Hors série

DANS UN HORS-SÉRIE tout entier consacré à la mort, « Science & Vie » tente d’explorer cette grande question de l’existence : pourquoi meurt-on ? En trois tableaux, « La comprendre », « La vivre », « La vaincre », le dossier balaye des thèmes comme le vieillissement et ses mécanismes, l’arrêt des fonctions vitales et la difficile définition de la mort, l’apoptose ou le suicide cellulaire mais aussi l’accompagnement de la fin de vie ou l’expérience de mort imminente. Quelques pistes sont aussi proposées pour répondre à cet autre questionnement, pendant du pourquoi, peut-on prolonger la vie ? La génétique a certes un rôle à jouer, mais, explique la revue, une étude portant sur 20 000 jumeaux a établi que les gènes ne pèseraient finalement qu’à hauteur de 25 % sur la longévité, « le reste étant dû aux facteurs environnementaux (alimentation, hygiène de vie, activité professionnelle…), il n’est donc pas inutile de mener une vie saine ». Vitamines E, C, A, polyphénols, zinc, sélénium, ces antioxydants sont des alliés contre le vieillissement, à condition qu’il y ait une carence. Une découverte quelque peu paradoxale a montré que l’exposition à un stress oxydatif modéré pouvait être bénéfique. D’où l’importance de la diète : manger moins permet de vivre plus longtemps. Des bêtes sous-alimentées à l’âge adulte, mais sans malnutrition, vivent entre 20 et 50 % plus longtemps que celles qui ont été normalement nourries. Et cet effet s’explique en partie par le stress oxydatif.

QUE CHOISIR SANTÉ

Octobre

Accros aux benzos

CHAMPIONS du monde pour la consommation de tranquillisants. « Que choisir santé » s’attaque à ce record français maintes fois dénoncé : « Malgré des mises en garde et des restrictions d’utilisation officielles, les prescriptions de médicaments destinés à lutter contre l’anxiété et l’insomnie restent très nombreuses », souligne la revue. En cause, le phénomène de la dépendance. Le magazine cite l’ouvrage du Pr Malcolm Lader (« Tranquillizers and antidepressants, when to take them, how to stop »), dans lequel il affirme : « Arrêter les tranquillisants est un problème mineur pour environ un tiers des consommateurs et un calvaire pour un petit pourcentage. » Il rappelle que les recommandations officielles de bon usage, « tout à fait judicieuses », soulignent que le recours aux anxiolytiques doit être le plus court possible et pour des troubles d’anxiété généralisée. Le propos est d’expliquer que ces médicaments doivent être donnés dans des indications précises, « ni trop souvent, ni trop longtemps », et de conseiller le lecteur sur les alternatives possibles. Parmi celles-ci, l’observance de règles simples permet de préserver le sommeil : ne pas faire d’exercice physique ou intellectuel stimulant avant le coucher, éviter les repas trop riches ou trop alcoolisés le soir et réinstaller un rituel de l’endormissement. Les thérapies dites cognitives et comportementales sont, elles, efficaces pour lutter contre l’anxiété et l’insomnie. Autres conseils, la relaxation et les plantes aux vertus calmantes, mais « seule la valériane a fait véritablement ses preuves selon les critères scientifiques actuels », conclut « Que choisir santé ».

MARIE-FRANCE

Novembre

Le sucre au banc des accusés

« OMNIPRÉSENT dans les rayons de supermarchés, et régulièrement accusé de tous les maux, le sucre présente-t-il un vrai risque pour la santé ? Fait-il vieillir l’organisme ? Quelles maladies liées à l’âge influence-t-il ? » Le mensuel « Marie-France » tente d’éclaircir tous ces points. Sans surprise, le sucre, surtout le « sirop de fructose que l’on retrouve en France dans certains produits industriels (barres chocolatées, pâtisseries, biscuits…) », est déclaré mauvais pour le cœur. Il est aussi néfaste pour les dents et favorise certaines infections. De même, tout ce qui permet d’améliorer le métabolisme du glucose par l’organisme (moins d’apports sucrés, plus d’activité physique) joue sur le « maintien d’une bonne santé cognitive » et d’une « bonne mémoire ». En revanche, le lien direct de cause à effet entre sucre et surpoids et obésité n’a jamais été établi. « C’est la surconsommation calorique – que l’on absorbe du sucre, des graisses ou des protéines – qui provoque le surpoids ». De même, aucun lien direct entre la consommation de sucre et le diabète n’a été mis en évidence. Ce lien peut être indirect : « Lorsque le foie atteint ses capacités de stockage, le sucre se transforme en lipides. » Un argument devrait cependant faire pencher la balance du côté de l’accusation : l’excès de sucre favoriserait les rides, en provoquant la « glycation des protéines », un élément majeur du vieillissement prématuré de la peau. « Les premiers effets de cette réaction chimique apparaissent à partir de 35 ans », prévient la revue.

AVANTAGES

Novembre

Ces huiles si essentielles

LAVANDE vraie ou officinale, tea tree, menthe poivrée, géranium rosat, palmarosa, ravintsara, des noms évocateurs pour des huiles essentielles aux vertus thérapeutiques multiples. Piqûres d’insectes, infections ORL, troubles digestifs, fatigue, antistress, à chacune son usage. « Outre leur composition entièrement naturelle, l’intérêt thérapeutique des huiles essentielles réside dans leur extraordinaire variété en molécules biochimiques… Contrairement aux médicaments classiques qui ne renferment généralement qu’une seule molécule », explique Danièle Festy dans le mensuel « Avantages ». Attention cependant : l’aromathérapie, c’est bon pour « les petits maux quotidiens » mais pas pour « les maladies graves comme les cancers ou le diabète ». En revanche, c’est un accompagnement naturel aux traitements lourds, comme les chimiothérapies ou les radiothérapies.

 Dr LYDIA ARCHIMÈDE

Source : lequotidiendumedecin.fr