Outre une action protectrice cardio-vasculaire, évoquée de longue date et confortée par une étude prospective européenne menée sur une large cohorte, le chocolat pourrait aussi avoir des effets bénéfiques sur la peau. Des travaux publiés ces dernières années montrent que la consommation de cacao riche en flavanols contribue à la photoprotection endogène et améliore la microcirculation cutanée et l’aspect de la peau en réduisant le nombre et la profondeur des rides. D’autres données publiées cette année suggèrent l’existence d’une activité favorable de ce produit sur le métabolisme insulinique, qui expliquerait la faible incidence du diabète chez les grands consommateurs de cacao que sont les Kunas de l’archipel panaméen de San Blass.
S’il existe de véritables chocolatomanes – plus de 50 g par jour –, le chocolat n’est pas une substance addictive. En effet, d’autres aliments comme le fromage et le hareng contenant les mêmes substances psychoactives n’entraînent pas les mêmes effets compulsifs. Il a aussi été montré que la prise de cacao ne modifie pas les compulsions au chocolat. C’est son goût qui stimule la sécrétion des endorphines. Enfin, des travaux récents semblent confirmer que le chocolat peut avoir une action sur la dépression, l’anxiété, le stress, voire la maladie d’Alzheimer. Les effets bénéfiques du chocolat sont attribués essentiellement aux polyphénols.
Colloque organisé par le syndicat du chocolat avec les Drs Hervé Robert (nutritionniste, Paris) et Bernard Waysfeld (psychiatre, nutritionniste, Paris) et les Prs Francesco Viscoli (INSERM UR 7079, Paris) et André Vacheron (cardiologue, Paris).
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