UNE ÉTUDE sur l’alimentation et l’état nutritionnel des bénéficiaires de l’aide alimentaire va être menée cet hiver dans trois villes (Paris, Marseille, Dijon) et trois départements d’Ile-de-France (Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Hauts-de-Seine). Cette étude, qui a pour but de « décrire les profils sociodémographiques et économiques, l’alimentation et l’état nutritionnel des bénéficiaires de l’aide alimentaire », est lancée par l’Observatoire régional de santé d’Ile-de-France, en partenariat avec l’Unité de surveillance et d’épidémiologie nutritionnelle (Institut de veille sanitaire), l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) et la Direction générale de la cohésion sociale.
Une première étude, réalisée en 2004-2005, avait montré « la faible consommation de certains groupes alimentaires (en particulier les fruits et légumes et le poisson) » des bénéficiaires de l’aide alimentaire, rappellent ces organismes dans un communiqué. Elle avait également mis en évidence la « situation défavorable de nombreux marqueurs de leur état nutritionnel (obésité, hypertension, déficits vitaminiques et minéraux) ». La nouvelle étude doit permettre « d’actualiser les connaissances sur les besoins de cette population et de fournir des pistes et propositions » pour améliorer l’organisation de l’aide alimentaire.
Le recueil des données se terminera à la mi-avril et les premiers résultats sont attendus à la fin de 2012.
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