Les causes d’obstruction nasale sont diverses : déviation septale, présence de polypes, hypertrophie des cornets, anomalies de la valve nasale, œdème ou inflammation de la muqueuse nasale, etc. Certaines peuvent être corrigées par une intervention chirurgicale, septoplastie voire rhinoseptoplastie, turbinectomie (exérèse des cornets), polypectomie…
Une étude menée en 2012 chez 28 atients montre, 3 ois après chirurgie, une amélioration significative des ronflements, de l’obstruction nasale, de la qualité du sommeil ainsi que de tous les paramètres de l’échelle d’Epworth. En revanche, on n’observe aucune modification des paramètres objectifs, comme le nombre d’apnées ou l’indice d’apnées-hypopnées (IAH). D’autres études plus récentes confirment, chez des ronfleurs simples ou atteints à divers degrés de syndrome d’apnées obstructives du sommeil, une amélioration significative de la symptomatologie ressentie par le patient (et son conjoint !) après turbinectomie ou septoplastie, avec un impact variable sur la somnolence diurne et peu de modification de l’IAH.
Vérifier les voies aériennes supérieures
La correction d’une obstruction nasale améliore les paramètres subjectifs, la tolérance et l’observance sous pression positive continue (PPC), et permet de diminuer les pressions de ventilation en diminuant les résistances. « Si la correction de l’obstruction nasale ne modifie pas l’IAH, il est essentiel d’évaluer l’état rhinosinusien avant toute prise en charge par PPC », insiste le Pr Xavier Dufour du CHU de Poitiers.
Communication du Pr Xavier Dufour, CHU de Poitiers
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