Dès la naissance, deux grands types de facteurs exposent à un risque accru de troubles respiratoires du sommeil et de syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) et imposent de ce fait la vigilance.
D’une part la prématurité, le risque étant d’autant plus élevé que la prématurité est grande. Une étude menée chez 400 enfants nés prématurément avait rapporté une prévalence du SAOS de 77 % à l’âge de 4 ans.
D’autre part, tous les syndromes ayant un impact sur les synchondroses, notamment au niveau de la suture intermaxillaire. Toutes les anomalies touchant le développement orofacial peuvent avoir des conséquences sur les structures de soutien des voies aériennes supérieures, ce qui favorise leur collapsus durant le sommeil. Ces situations cliniques sont très variées, incluant des syndromes génétiques (maladies neuromusculaires, atteintes du tissu conjonctif, dysgénésie dentaire…) et des anomalies anatomiques qui modifient les mouvements de la langue sur le palais, telles que les freins de langue courts, ou qui perturbent la respiration nasale.
Enfin la respiration normale peut être altérée tôt dans l’enfance par une déviation septale ou une hypertrophie des végétations adénoïdes et plus tard par des allergies, des infections respiratoires à répétition ou un reflux gastro-œsophagien.
D'après la présentation de Kevin Gipson et Christian Guilleminault, université de Stanford, États-Unis
Article précédent
Et l'asthme sifflera trois fois
Les racines précoces de la BPCO
Et l'asthme sifflera trois fois
Pour un sommeil qui respire
Maintien des connaissances et des compétences
La certification périodique marque des points
Deux poids, deux mesures ? La fin des négos ravive les tensions entre spécialistes et généralistes
Déconventionnement : la colère enfle sur l’île de beauté
C’est quoi ta spé ? – Épisode 01
[VIDÉO] « La bobologie c’est super ! » : Mirana, interne en médecine générale, livre son expérience et ses conseils