« Retenons bien qu’aucune donnée scientifique n’a jamais démontré que la consommation de végétaux durant l’enfance réduisait les risques de cancer des décennies plus tard. Ce type d’étude est très difficile à réaliser puisqu’il faudrait suivre deux groupes d’enfants, l’un consommant beaucoup de fruits et légumes et l’autre moins, pendant plusieurs décennies, pour voir si le risque de maladies cardio-vasculaires et de cancers – qui n’apparaissent qu’à un âge avancé – est réduit par la consommation de légumes au cours de l’enfance. Dans la prévention de l’obésité, il est certain que l’augmentation de la consommation de fruits et légumes est l’un des moyens que peut utiliser un enfant prédisposé pour réduire le nombre de calories qu’il ingère. Mais chez les enfants qui ne sont pas prédisposés, largement majoritaires, une consommation faible – voire absente – de fruits et légumes n’induit aucun risque d’obésité. »
Verbatim
Publié le 21/09/2010
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8819
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