Au lieu de les étudier séparément, les rhumatologues considèrent désormais le système os/muscle une seule unité, dont les dysfonctions sont concomitantes dans plusieurs situations : immobilisation, obésité, vieillissements. Ainsi est née l’entité d’ostéosarcopénie, associant ostéoporose et sarcopénie.
C’est l’effort physique, en particulier en résistance, qui relie les deux organes, dont la fonction est régulée par plusieurs facteurs communs : axe GH/IGF1, stéroïdes sexuels, nutrition, vitamine D.
La découverte récente de voies de signalisations cellulaires a relancé l’intérêt des chercheurs, avec à la clé plusieurs cibles moléculaires d’intérêt thérapeutique. Le muscle squelettique régule ainsi ses voisines via l’IGF1 et 2, le facteur de croissance FGF2, l’IL6, 7 et 15, la myostatine, follistatine, osteoglycine (OGN), FAM5C, Tmem119, LIF, irisine et osteoactivine. Côté osteokines, outre l’IGF1 qui est un facteur commun, la PGE2, Wnt3a, l’ostéocalcine (OCN) et la connexine 43.
Les premiers développements thérapeutiques ont déjà débuté.
Congrès mondial de l’ostéoporose, avril 2016, Málaga, Espagne. Présentation de Véronique Coxam (INRA, UMR 1019, Clermont-Ferrand)
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