Les processus de fabrication des e-liquides utilisés dans les cigarettes électroniques se sont améliorés, reconnait la revue "60 millions de consommateurs" dans son numéro de janvier. Un peu plus d'un an après avoir suscité la controverse en évoquant des composés "potentiellement" cancérogènes dans certains e-liquides, le magazine de l'Institut national de la consommation (INC) reconnaît que des "progrès" ont été réalisés depuis. Il note une meilleure maîtrise des processus de fabrication qui permet une plus grande fiabilité des informations fournies, notamment sur les teneurs en nicotine affichées par les 30 e-liquides analysés. "A une exception près, les doses de nicotine sont fiables", indique la revue qui précise qu'il en va de même "dans la majorité des cas" (20 références sur 30) pour les teneurs affichées en propylène glycol et glycérine - les deux autres ingrédients essentiels des e-liquides-.
Des progrès restent en revanche à faire sur la qualité d'autres mentions, comme la teneur en éthanol et sur les mises en garde et contre-indications, notamment aux mineurs. La revue s'inquiète également de la présence d'arômes artificiels de vanille dans la majorité des e-liquides testés, y compris dans les e-liquides présentés comme des "arômes tabac". "Cet arôme vanille fortement apprécié par les jeunes consommateurs présente un risque de précipiter les jeunes vers de l'addiction", assure la revue. "Le fait que certains e-liquides affichent des saveurs susceptibles de plaire aux enfants (Barbapapa, bonbon caramel, choco noisette...) interpelle également sur le positionnement de ces produits".
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