Suivant celles de l’International Association of the Diabetes and Pregnancy Study Groups (IADPSG), les recommandations françaises proposent de demander une glycémie à jeun lors de la première visite prénatale et une HGPO entre la 24e et la 28e semaine d’aménorrhée (SA). Mais une prise en charge précoce du diabète gestationnel (DG) n’est pas forcément bénéfique.
Dans une cohorte lilloise de 2 948 femmes, 1 445 ont été diagnostiquées et prises en charge précocement (avant la 20e SA), 1 503 plus tardivement (24e-28e SA), sans différence sur l’âge ou la parité. Dans le premier groupe, l’IMC était significativement plus élevée, l’HbA1c moyenne aussi, et le traitement par insuline était plus fréquent (41,2 % versus 22,4 %, p < 0,001). Après ajustement, on ne constate aucune différence quant à la macrosomie fœtale entre les deux groupes ou au déroulement de l’accouchement, en dehors d’un plus petit nombre de dystocies de l’épaule dans le DG précoce. « Vu l’absence de différence pour la macrosomie de l’âge gestationnel au diagnostic, il est urgent de mener des essais randomisés pour évaluer exactement quels sont les bénéfices, mais aussi les effets délétères potentiels d’une prise en charge précoce d’un diabète gestationnel », alerte la Pr Anne Vambergue, diabétologue au CHRU de Lille.
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