Affection respiratoire rare mais sévère, la papillomatose respiratoire juvénile récurrente est caractérisée par des poussées de verrues au niveau de l’arbre respiratoire. Elle est attribuée à la transmission verticale des HPV 6 ou 11, également responsables des verrues génitales.
Une centaine de cas ont été colligés dans le registre prospectif américain depuis janvier 2015. L’âge moyen au diagnostic est de 3 ans, il s’agit de garçons dans 56,4 % des cas. L’accouchement avait eu lieu par voie basse dans 92 % des cas et la majorité des enfants étaient des premiers-nés. L’âge médian de la mère à la naissance était de 21 ans, des antécédents de verrues génitales n’étaient rapportés que dans 10 % des cas et aucune n’avait été vaccinée contre le papillomavirus. Un HPV a été détecté dans 95 % ces cas, de génotype 6 (71,4 %) ou 11 (19 %) principalement.
D’après Meites E et al. États-Unis
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