Agnès Buzyn : « Les premiers chèques donnés aux hôpitaux ce mois-ci »

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Publié le 21/01/2020

La ministre de la Santé poursuit son offensive pour convaincre l'opinion publique et les hospitaliers des bienfaits de sa politique pour résoudre la crise de l'hôpital public.

Invitée ce mardi sur Europe 1, Agnès Buzyn a insisté sur la mise en application immédiate du plan hôpital présenté le 20 novembre avec Édouard Philippe. « Les premiers chèques ont été donnés aux hôpitaux ce mois-ci pour que les personnels puissent acheter du matériel », a-t-elle avancé. 

La locataire de Ségur a rappelé que la première partie de son mandat avait été surtout consacrée à l'organisation de la médecine de ville, « de façon à ce que l'hôpital ne soit pas le réceptacle de tous les dysfonctionnements de notre système de santé ».

« Ça a été fait, la loi [de santé] a été votée [à l'été 2019], et maintenant je mets des moyens sur l'hôpital public, victime pendant 10 ans de baisses budgétaires consécutives », a-t-elle martelé. « Nous sommes en train de rattraper le retard pris en termes d'investissement, en termes de valorisation des personnels, ça arrive ce mois-ci. » 

Concernant l'impact de la réforme des retraites sur les agents hospitaliers (hors médecins), Agnès Buzyn a confirmé qu'elle compenserait la suppression programmée des « catégories actives », qui permettent aux salariés ayant des métiers très pénibles de partir à la retraite anticipée cinq ans avant l'échéance.

« Les négociations ont déjà débuté il y a une semaine pour voir comment nous pouvons appliquer les critères de pénibilité à la fonction publique hospitalière. Cela veut dire prendre en compte les nuits de garde […]. Toutes les infirmières et aides-soignantes qui ont des sujétions la nuit et le week-end auront des points liés à la pénibilité […] Cela leur permettra de partir à la retraite plus tôt. »


Source : lequotidiendumedecin.fr