Organisation de la campagne de vaccination, gestion des stocks de masques, fourniture de tests, suivi numérique, etc. Dans sa « guerre » contre la pandémie de Covid, le ministère de la Santé – mal préparé au départ – a multiplié le recours aux grands cabinets de conseil (McKinsey, Accenture, Citwell, etc.) pour un montant de près de 25 millions d’euros, entre mars 2020 et août 2021. Au-delà de la gestion de crise sanitaire, très révélatrice, l’enquête de deux journalistes de « L'Obs » démontre l’influence croissante de ces consultants privés « inflitrés » dans les plus hautes sphères de l’État. Coût estimé de cette « consulto-dépendance », tous ministères confondus, selon les journalistes : entre 1,5 et 3 milliards d’euros par an. Conséquences ? La perte de savoir-faire des fonctionnaires, l’affaiblissement de l’État et l’abandon de souveraineté.
« Les Infiltrés » de Matthieu Aron et Caroline Michel-Aguirre, Allary Éditions, 19,90 euros.
Soins palliatifs précoces : ouverture du premier hôpital de jour en Essonne
Après les accusations d'une médecin, un #MeToo à l'hôpital ?
L’urgentiste Patrick Pelloux accusé de harcèlement sexuel et moral par l’infectiologue Karine Lacombe
Ressources humaines
Le recrutement de médecins cubains à Guingamp, symbole des difficultés hospitalières