Après des mois de déboires, les anesthésistes libéraux pourront coter sans risque de rejet l'avis ponctuel de consultant (APC) dans les établissements de soins. Très mobilisé sur ce dossier, le Syndicat national des anesthésistes réanimateurs de France (SNARF) fait savoir sur son site que cette cotation ne pose plus de problèmes. « APC en hospitalisation c'est réglé », peut-on lire. Ce changement a été obtenu à la faveur de l'avenant de 6 à la convention médicale. Les caisses primaires (CPAM) devront désormais empêcher les blocages dans cette cotation.
Nombreuses caisses concernées
Depuis près d'un an, les anesthésistes libéraux alertaient sur cette difficulté. Alors que l'Assurance-maladie avait « promis » à cette spécialité que l'APC reprendrait intégralement les conditions du C2 (facturé en fonction de la gravité de l'état du patient), les cotations APC étaient souvent rejetées – soit de façon pure et simple pour les patients hospitalisés, soit lorsque les consultations étaient effectuées en établissement de nuit ou les jours fériés.
Selon le président du SNARF, le Dr Christian-Michel Arnaud, des confrères « de toute la France » étaient confrontés à ces refus, émanant de plus d'une dizaine de caisses primaires.
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