Des syndicats médicaux représentant les spécialités à gardes ont adressé un courrier au chef de l’État pour l’alerter sur la pénibilité de leurs conditions de travail (SAMU-Urgences de France, SMARNU, SYMHOSPRIV, SNPEH, SNMRHP, SNPHARE, SYNGOF, collégiale PU-PH d’anesthésie-réanimation). « Nous ne disposons d’aucun aménagement de carrière qui pourrait nous permettre de limiter notre épuisement. Le dépistage individuel des praticiens devenus invalides n’est pas satisfaisant », écrivent-ils notamment. L’âge moyen de la retraite des praticiens hospitaliers frôle les 64 ans. L’absence de reconnaissance de cette pénibilité alimente les rancœurs. « Traiter ce problème par le mépris aggraverait l’incompréhension, la démotivation et la colère des acteurs de terrain, et surtout favoriserait encore plus le désengagement du service public », précisent les syndicats, qui demandent à Nicolas Sarkozy l’ouverture rapide de négociations.
Huit syndicats écrivent au chef de l’État
Publié le 28/06/2010
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8799
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