Inondations : l'AP-HP scrute le niveau de la Seine

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Publié le 03/06/2016
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Crédit photo : AFP

Suite aux inondations touchant la région francilienne, l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) est en état d'alerte, apprend-on dans un communiqué publié ce matin. Si la situation est considérée « sous contrôle » par l'AP-HP dans les 39 hôpitaux dont elle a la charge, un échange constant a été organisé avec la Cellule veille et alerte de l’Agence régionale de santé Île-de-France.

Le niveau des eaux de la Seine, à l’échelle d’Austerlitz, est de 6,01 m ce vendredi 3 juin 2016, à 14 h 00. Si la montée des eaux se poursuivait pour atteindre 8 m, l’hôpital européen Georges Pompidou (HEGP), l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, l’hôpital Louis-Mourier et l’Agence générale des équipements et produits de santé (AGEPS) située à Nanterre pourraient cependant être impactés.

Une évacuation sans accroc sur le papier

Lors de l'essai sur table organisé dans le cadre de l'exercice européen « EU Sequana 2016 » de mars dernier, qui se basait justement sur cette hypothèse, il était ressorti que le transfert de deux tiers des patients des établissements menacés ne posait pas de gros problèmes de logistique. Pour le cas plus particulier de la pharmacie centrale, plusieurs scénarios sont prévus en fonction de la gravité de la situation. Il est par exemple possible de poursuivre une activité dégradée sur le site de Nanterre.

Une source interne à l'HEGP a confirmé que des messages d'information et de mise en garde ont commencé à circuler dans l'hôpital, « cela arrive fréquemment, et nous avons encore de la marge » avant que la montée des eaux n'impacte l'activité de l'hôpital, nous assure-t-on.

« Des précautions ont été prises bien en amont, précise l'AP-HP, comme l’installation dans les étages des systèmes d’alimentation électrique. Des protections physiques contre les crues pourront également être mises en place si la crue s’accentue. » L’AP-HP affirme en outre se tenir prête à accueillir les patients d'établissements ne relevant pas de sa responsabilité qui nécessiterait d’être évacués.


Source : lequotidiendumedecin.fr