Depuis 2018, certaines organisations syndicales d’étudiants et de jeunes médecins et remplaçants peuvent assister en qualité d’observateur aux négociations conventionnelles. Elles doivent pour cela être reconnues représentatives au niveau national.
Alors que la première séance de négociation pour la prochaine Convention médicale aura lieu ce mercredi, un arrêté publié au Journal officiel ce 8 novembre, dresse la liste des structures jeunes qui pourront y assister.
Suite à l’examen de représentativité, seront donc présents : l'association nationale des étudiants en médecine en France (Anemf), l'Intersyndicale nationale autonome représentative des internes de médecine générale (Isnar-IMG), l'Intersyndicale nationale des internes (Isni) et le Regroupement autonome des généralistes jeunes installés et remplaçants (ReAGJIR).
Par rapport aux précédentes négociations conventionnelles, manquera donc autour de la table le syndicat Jeunes Médecins. Sans attendre la publication de l'arrêté, l’organisation, qui s’est présentée aux dernières élections URPS, regrettait cette décision dans un communiqué.
« Le Ministère avance un seul motif : la gratuité de notre adhésion. Alors qu’il n’est spécifié dans aucun texte que les cotisations à un syndicat doivent être payantes pour justifier de sa représentativité, Jeunes Médecins s’offusque d’une telle interprétation ! », écrit le syndicat.
Jeunes Médecins dénonce « une énième mesure anti-jeunes » et « un déni de démocratie ».
Le syndicat indiquait par ailleurs qu’il se réservait le droit de porter l’affaire devant les tribunaux si l’arrêté venait à confirmer cette décision.
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