La première réunion de négociations conventionnelles sur l'Avantage supplémentaire maternité (ASM) n'a pas abouti à la signature d'un avenant. Au grand dam des jeunes généralistes de ReAGJIR, qui ont fait part de leur impatience dans un communiqué dès le lendemain. "Pourquoi remettre au lendemain une mesure tant attendue par la profession ?", s'interroge le Dr Sophie Augros, présidente du syndicat. Le président de MG France Claude Leicher a aussi fait part de la nécessité de "trouver un accord rapidement" pour que l'aide soit applicable au plus tôt.
Les syndicats et la CNAM n'ont cependant pas encore réussi à se mettre d'accord. L'ensemble des représentants de la profession demandent que cet avantage soit accordé à toutes les femmes, alors que la LFSS 2017 prévoit de la réserver aux médecins de secteur 1 et secteur 2-OPTAM. L'assurance maladie doit désormais consulter le ministère afin de voir si un compromis peut être trouvé. L'idée d'une aide différenciée selon le secteur d'exercice a notamment été évoquée.
Les négociations ne sont donc pas encore terminées, et l'avenant sur l'ASM fera l'objet d'une prochaine réunion le 8 février. Un délai qui inquiète ReAGJIR : "Nous sommes très souvent sollicités par des femmes enceintes qui souhaiteraient connaître les évolutions liées à ce congé, qu'on leur apporte des solutions et des aides pendant cette période difficile, ajoute Sophie Augros. (...) Nous espérions vivement que les partenaires conventionnels se mettraient rapidement d'accord pour que cette mesure soit effective au plus tôt". Le syndicat de jeunes généralistes insiste sur le fait que le métier se féminise et que 10 % des effectifs de généralistes sont des femmes de moins de 40 ans. Pourtant, il n'est pas sûr que syndicats et CNAM trouvent un accord définitif le 8 février…
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