C'est la dernière décision d'Agnès Buzyn en tant que présidente de la HAS juste avant d'être nommée ministre de la Santé. L'Autorité recommande désormais l'utilisation des tests ADN après une simple prise de sang chez la mère, en plus du dispostif déjà existant. L'objectif est d'améliorer le dépistage et de réduire le nombre d'amniocentèses, qui continue de comporter des risques, de l'ordre de 0,1 % à 1 %. Pour l'instant, les tests ADN sont déjà utilisées par certaines femmes enceintes. Mais ils ne figuraient pas dans le dispositif officiellement reconnu, n'étaient pas toujours disponibles et n'étaient pas remboursés par la Sécurité sociale. Un arrêté devrait être pris prochainement par le ministère de la Santé pour y remédier. De façon pratique, le test ADN aura lieu entre les deux étapes du parcours habituel de la femme enceinte, d'une part l'échographie et la prise de sang au premier trimestre de la grossesse et d'autre part avant l'amniocentèse en cas de risque supérieur à 1/250. Si le test ADN s'avère négatif, l'amniocentèse ne sera pas pratiquée, mais restera indispensable en cas de test positif.
Voir le lien vers les recos de la HAS : https://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_2768535/fr/trisomie-21-la-has-a…
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