Seine-Saint-Denis

Le « 9 3 » veut faire mentir sa mauvaise réputation !

Publié le 18/01/2013
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Dynamisme culturel et économique, immobilier plus abordable et, même, richesse des pathologies… Le conseil général de Seine-Saint-Denis, l’Ordre, l’ARS et l’URPS ne lésinent pas sur les réunions pour rendre attractif ce territoire en butte à une désertification médicale et séduire les jeunes médecins. Il est vrai que les internes sont très sensibles au cadre de vie qui leur sera offert et à la possibilité de trouver du travail pour leur conjoint.

Installé depuis dix-huit mois à Noisy-le-Sec, le Dr Emmanuel Dahan explique que c’est avant tout la pluridisciplinarité du cabinet de groupe pour lequel il travaille qui l’a séduit. « Il y a trois médecins généralistes, un cardiologue, un gynécologue, un ophtalmologue… On a donc une facilité d’accès aux avis des spécialistes qui est très intéressante pour notre pratique », explique le jeune médecin. Pour lui, l’opération promotion du département peut éventuellement atténuer l’image du « 9 3 » que peuvent avoir certains, mais cela pèse peu en comparaison des conditions d’exercice. « Ils s’imaginent que les médecins vont habiter là où ils travaillent. C’est une vision un peu erronée », glisse le généraliste. En Seine-Saint-Denis, on multiplie également les mesures incitatives. Le Pacte de santé adopté en décembre 2011 prévoit notamment 300 000 euros d’aides à la construction de maisons de santé pluridisciplinaire ainsi que des bourses aux étudiants en médecine qui s’engageraient à exercer au sein de la collectivité. Tout un programme !


Source : lequotidiendumedecin.fr