Un vaccin à ARNm

Dans l’étude Keynote-942, l’association de l’ARNm-4157 au pembrolizumab, administrée en adjuvant après exérèse d’un mélanome à haut risque (stades IIIB/C/D et IV), améliore la survie sans récidive (SSR) et sans métastase à distance (SSMD), par rapport au pembrolizumab seul. À 18 mois, le taux de SSR est de 78,6 % dans le bras associant l’ARNm-4157 versus 62,2 %, et la SSMD s’élève à 91,8 versus 76,8 %. Ce type de traitement a déjà fait la preuve de son efficacité dans le cancer du pancréas et est à l’étude dans divers types de tumeurs. Plus qu’un « vaccin anticancer », il s’agit d’une thérapie néoantigénique individualisée, préparée à partir du sang et du tissu tumoral du patient. Après avoir identifié les mutations présentes dans les antigènes tumoraux, ces néoantigènes (jusqu’à 34) sont codés sous la forme de fragments d’ARNm et conditionnés pour être injectés.