De 10 à 30 % des adolescentes seraient concernées par des saignements menstruels ou intermenstruels excessifs, qui interfèrent sur leur santé et leur qualité de vie. L’étiologie principale (70-80 % des cas) est la dysfonction ovulatoire, avec un défaut d’imprégnation en progestérone et un déséquilibre en faveur d’une estrogénisation de l’endomètre. Dans 20 à 30 % des cas, il peut s’agir d’une maladie hémorragique constitutionnelle ou acquise (MHCA) : maladie de Willebrand, anomalies de la fonction plaquettaire, thrombopénies, déficits en facteur de coagulation et anomalies du fibrinogène. Il existe d’autres causes plus rares : une pathologie endocrinienne (dysthyroïdie, hyperandrogénie isolée ou associée à une obésité, à un syndrome des ovaires polykystiques), grossesse extra-utérine, pathologie tumorale ou vasculaire, endométriose, IST, traumatisme, etc.
Communication de la Dr Vanessa Vautier (Bordeaux)
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