Ni produit pharmaceutique ni produit du tabac, la cigarette électronique a évolué. Notamment, les e-liquides ont connu une très nette amélioration, avec une norme qui interdit 35 catégories de substances, ce qui correspond à des milliers de produits. La dose de nicotine délivrée est désormais fiable et les diluants sont globalement sains. Il y a moins de métaux lourds dans 200 bouffées que ce que préconisent les normes, et l’impact sur la qualité de l’air est faible.
Ses bénéfices sur le sevrage sont encore discutés, sans que cela ne soit un réel problème si elle se substitue à la cigarette. Comme l’a précisé le Pr Bertrand Dautzenberg, si elle ne doit pas être recommandée chez un non-fumeur, elle a toute sa place chez le fumeur qui ne s’arrête pas malgré une maladie cardiovasculaire. « Il faut alors s’acharner à ce que le patient en fasse un usage exclusif ».
D’après la communication du Pr Bertrand Dautzenberg (Paris)
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