Métastases osseuses, peu de patients traités

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Publié le 07/12/2023
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L'étude Optimos avait pour objectif de décrire sur dix ans l’épidémiologie et le traitement des métastases osseuses incidentes, d’après la base de données EGB de l’Assurance-maladie. En dix ans, l’incidence a doublé en lien avec l’augmentation des événements osseux. 64,5 % des patients présentaient un événement osseux à l’inclusion. L’âge moyen était de 69,7 ans. Ce nombre a augmenté entre 2009 et 2018 (x 3,9). Les cancers primitifs les plus fréquents étaient le sein (15,8 %), la prostate (13,4 %), le poumon (12,6 %) et le tube digestif (10,6 %). Après l’inclusion, seuls 9,3 % des patients avaient initié un inhibiteur de résorption osseuse (dénosumab ou biphosphonates). Le délai médian entre le diagnostic de métastase osseuse et l’initiation de l’inhibiteur de la résorption osseuse (IRO) était de 3,3 mois. La proportion de patients traités reste ainsi très faible, même en prévention secondaire, alors que l’initiation précoce d’un IRO semble efficace pour réduire la survenue d’un deuxième évènement osseux. Optimiser la gestion des métastases osseuses en France apparaît nécessaire, conformément aux recommandations européennes.  

D’après la communication du Pr Cyrille Confavreux (Hôpital Lyon Sud)


Source : Le Quotidien du médecin