Parmi les médicaments utilisés pour traiter des cancers ou des maladies auto-immunes, certains peuvent induire un psoriasis ou en aggraver un préexistant.
Avec les anti-TNF alpha, le risque de faire un psoriasis est très majoré par les antécédents familiaux de psoriasis : OR = 16. Le dupilumab, un anti-IL4 prescrit en particulier dans la dermatite atopique, pourrait aussi entraîner un psoriasis chez 1,7 % des patients traités.
Parmi les traitements oncologiques, les inhibiteurs du check point anti-PD1/PDL1 peuvent induire un psoriasis de novo, plus rarement en exacerber un préexistant. Là aussi, les antécédents de psoriasis semblent jouer un rôle majeur, puisqu’ils étaient présents dans 30 % des cas.
Il s’agissait, pour la plupart de psoriasis en plaques, survenant au moins 3 mois après le début de l’immunothérapie, et celle-ci était arrêtée dans 25 % des cas. Comme pour un certain nombre d’effets secondaires cutanés des immunothérapies, la sévérité du psoriasis était corrélée à une meilleure réponse antitumorale.
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