Concours de l'innovation

Un ambitieux pari

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Publié le 02/10/2017
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Crédit photo : Phanie

Pour la deuxième année consécutive, le congrès de la SOFMER sera l’occasion de décerner ses prix dans son concours de l’innovation. « Ce concours vise à identifier et récompenser des projets innovants, des techniques ou des services, susceptibles de réduire le handicap, au niveau des soins, de la rééducation, la réadaptation et la réinsertion », indique le Dr Noël Martinet, médecin au Centre de médecine physique et de réadaptation de Nancy.

Une invitation aux projets innovants et réalistes

Lors de la première édition, l’an passé, la SOFMER précisait que ce concours était une invitation à tout porteur de projet du champ de la santé, de la réadaptation, de l'ingénierie, de l'entreprise et du management, à titre individuel ou comme membre d'une équipe pluridisciplinaire, à venir présenter et valoriser un projet d'innovation dans le champ du handicap. « Étudiants en médecine, en ingénierie, professionnels de la rééducation, de l'action sociale et médico-sociale, du développement industriel, chercheurs en entreprises… Tous les profils d'experts sont recevables, à la condition que le produit ou service ne soit pas encore commercialisé », précisait alors la SOFMER.

Pour le Pr Martinet, l’objectif est de mettre en lumière la dynamique de la recherche dans le domaine du handicap et de la réadaptation. « Pour cette édition 2017, nous avons reçu 25 projets. Les prix d’une valeur de 3 000 € seront décernés dans plusieurs catégories : les objets connectés, les services à la personne, le design et le handicap, la rééducation et le développement durable », indique-t-il, en précisant que ce concours est organisé avec le soutien de cinq sponsors (des entreprises du domaine de l’appareillage) qui décerneront aussi leur propre prix.

Le jury aura plusieurs composantes. « Il y a d’abord un comité local avec des écoles d’ingénieurs et de kinésithérapie de Nancy et le Centre d’études et de recherche des personnes handicapées. Ensuite, il y a des médecins de la SOFMER et un représentant scientifique de chaque sponsor », précise le Dr Martinet en ajoutant que le jury sera sensible à trois critères. « Les projets devront avoir un réel intérêt scientifique, présenter une technique en cours de développement non commercialisée et s'insérer dans une réalité médico-économique ».

D'après un entretien avec le Dr Noël Martinet, médecin au Centre de médecine physique et de réadaptation (Nancy)

Antoine Dalat

Source : Le Quotidien du médecin: 9606