De l'UFML au CNGE, des soutiens si divers

Publié le 04/03/2019
Article réservé aux abonnés
Renard marty

Renard marty
Crédit photo : DR

Les anti-#FakeMed ont pu se sentir quelque peu délaissés par les représentants de la profession. Nombre de syndicats comptant une proportion non-négligeable d’homéopathes dans leurs rangs, ont été soit mutiques, soit franchement hostiles à l'initiative. Le mouvement compte quand même un délégué régional de la FMF, la chef de file de ReAGJIR Ile-de-France, ainsi qu'une ancienne présidente de cette organisation de jeunes généralistes aujourd'hui encartée MG France et un ancien porte-parole de l'Isnar-IMG. Mais c'est surtout l’Union française pour une médecine libre-syndicat (UFML-S) qui s'est solidarisée. Sa trésorière, le Dr Lamia Slitine, compte parmi les 124 signataires de la tribune du Figaro. Sur Twitter, le Dr Jérôme Marty a publiquement annoncé le soutien que la structure qu’il a fondée entend apporter aux signataires attaqués devant les juridictions ordinales, « parce que le combat est juste, la cause honorable ».

Dans le monde plus spécifique de la médecine générale, les anti-#FakeMed peuvent également se prévaloir d’un soutien institutionnel et d’un seul, mais il est de taille : il s’agit de celui du Collège national des généralistes enseignants (CNGE). On peut d’ailleurs relever qu’au moins l’un des membres les plus médiatiques de l'institution, le Dr Mathieu Calafiore, fait partie des 124 signataires de la tribune qui a mis le feu aux poudres. Et en janvier dernier, le conseil scientifique du CNGE tranchait : « l’efficacité de l’homéopathie n’est pas différente de celle du placébo ».

A.R.

Source : Le Quotidien du médecin: 9729