Les réquisitions à répétition ont eu raison du Dr Jaques Sicard qui n’a pas trouvé d’autre solution que dévisser sa plaque voilà maintenant trois ans. « J’en ai eu marre » explique-t-il. Alors qu’il exerçait dans un canton « sinistré » au sud de Blois - quatre généralistes pour dix-huit mille habitants - les réquisitions étaient devenues son lot quotidien quoiqu’il fut non-volontaire. Réquisitionné « plusieurs fois par mois », la plupart de ses gardes se passaient dans le désœuvrement : « Dans trois gardes sur quatre, il n’y avait personne », se rappelle-t-il. Mais, aujourd’hui, dans son ancien secteur, les réquisitions, c’est du passé. Plus de gardes, plus de médecins pour les assurer, le choix du préfet a été radical. « À force de vouloir des médecins la nuit, il n’y en a plus le jour. Quand les combattants s’arrêtent, il n’y a plus de combat », commente cet ancien syndiqué d’Union généraliste qui exerce actuellement en tant que médecin salarié en EHPAD.
Dr Jacques Sicard*
« Dans trois gardes sur quatre, il n’y avait personne »
Publié le 15/11/2013
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*Ancien généraliste à Saint-Romain-sur-Cher (Loir-et-Cher),, aujourd’hui salarié.
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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