Élections URPS : le SML cadre scrupuleusement ses listes

Publié le 18/08/2015
Le compte à rebours a commencé. Les syndicats avaient jusqu’au 3 août pour déposer les listes de leurs candidats aux élections URPS. Place désormais à la campagne avant la tenue du scrutin, dans huit semaines. En attendant le 12 octobre, Le Généraliste vous propose de découvrir les listes déposées pour les 13 nouvelles régions de l’hexagone par les organisations syndicales. Coup de projecteur sur celles du SML pour ce 2e épisode.

Crédit photo : GARO/PHANIE

Tout juste arrivé à la tête du SML en décembre dernier, Éric Henry a vu que la réorganisation territoriale portée par le gouvernement, avec le passage de 22 à 13 régions, n’allait pas être sans incidence sur la constitution des listes. C’est ainsi que son syndicat a rédigé ce qu’il appelle « une charte de bonne pratique de constitution des listes ». Car si certaines grandes régions n’ont pas changé, comme en Île-de-France, d’autres sont le résultat d’une fusion. Et « quand on passe de trois régions à une seule, il y a trois fois trop de candidats », commente-il, « il faut en faire partir deux sur trois ». D’où l’intérêt d’une charte, avec des règles communes à tous les membres du syndicat pour arbitrer les éventuelles difficultés de positionnement. Pour les élections aux URPS à venir, celui-ci dépend de « l’investissement des présidents de département », explique Éric Henry. Le nombre de places sur chaque liste était attribué par département et variait selon le nombre d’adhérents par rapport à celui d’électeurs dans la zone. Une équation « plus ou moins simple selon les régions », admet le patron du SML confiant que le national a dû statuer sur le cas d’une région. En tout, le SML alignera des candidats dans toutes les régions continentales. Côté outre-mer, il présentera, pour la 1re fois, une liste pour le collège généralistes en Martinique. En revanche, les affaires sont toujours compliquées en Guyane…

Outre cette déclinaison de proportionnalité, le SML a « travaillé à la méritocratie ». Pas question d’alterner hommes et femmes sur les listes, « la méritocratie primait sur la parité », explique Éric Henry. « La parité a été suggérée », ajoute-il, « on a des femmes sur toutes les listes », qui plus est certaines à des places éligibles. Cela ne l’empêche pas de reconnaître que si son syndicat est composé à 44 % de femmes, une proportion identique à celle des médecins libéraux fait-il savoir, elles ne sont pas suffisamment engagées au tant que cadre. D'une région à l'autre, les femmes apparaissent donc plus ou moins discrètement dans la partie haute des listes.

Si la question de la parité a intéressé Éric Henry, celle de la place des jeunes ne l’a, semble-t-il, pas autant mobilisé. « Je n’ai pas regardé les dates de naissance », reconnaît-il, « mon rôle est plutôt de stimuler les candidats ». Il a en revanche porté un intérêt certain à l’adhésion au SML de tous les candidats inscrits sur les listes portées par son syndicat. Car, citant la charte dont l’organisation s’est doté, « seuls les adhérents au SML peuvent être candidats ». Une appartenance syndicale qui n’exclut pas de militer dans d’autres structures mais qui devra toutefois primer lors des votes au sein des URPS. Au sein d’une URPS, « si un groupe (N.D.L.R. : composé de la majorité des élus SML) décide d’une action, tous les membres devront suivre », précise Éric Henry, souhaitant à tout prix « éviter d’avoir une armée mexicaine ». Après la charte, le SML devrait se doter d’un code de bonne conduite auquel tous ses membres élus seront tenus.

Lire aussi : Elections URPS: Hamon (FMF) et Marty (UFML) font alliance

Voir aussi les listes du SML pour les élections URPS (collège I)

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Luce Burnod
SML

Source : lequotidiendumedecin.fr