CSMF

Jean-Paul Ortiz élu président de la CSMF

Publié le 22/03/2014

Et le gagnant est… Jean-Paul Ortiz ! A l’issue du vote du Conseil confédéral, c’est finalement le néphrologue des Pyrénées orientales qui a été élu samedi 22 mars président de la CSMF par  29 voix contre 8 et 1 abstention . Jean-Paul Ortiz, 57 ans, prend donc la suite de Michel Chassang, le généraliste qui présidait la CSMF depuis 2002. Son mandat court jusqu’en 2018 et davantage s’il devait être réélu ensuite.

Même si le vent semblait avoir tourné ces dernières semaines, son élection est une petite surprise -et en tout cas un vrai changement- pour la CSMF, car son concurrent Jean-François Rey paraissait depuis longtemps favori. Chef de file des spécialistes CSMF au cours des années 2000 et jusqu’à la semaine dernière, il semblait en effet l’héritier naturel de Michel Chassang et aussi un gage de continuité, puisqu’il a été associé à toutes les négociations conventionnelles de ces dernières années. Ces derniers jours de campagne, auprès des membres du Conseil confédéral, il avait d’ailleurs mis en avant son expérience. Apparemment, cela n’a pas suffi à convaincre.

Un nouveau trio à la tête de la CSMF

En comparaison, Jean-Paul Ortiz, de dix ans son cadet, est représentatif d’une nouvelle génération à la CSMF. Il est le chef de file des spécialistes d’une hospitalisation privée malmenée ces derniers temps. Mais la victoire de celui qui préside aussi l’URPS Languedoc-Roussillon consacre également la montée en puissance des barons régionaux de la CSMF, après l’élection de Patrick Gasser, président de l’Union Pays-de-Loire la semaine dernière à la tête de l’UMESPE.

Même si Jean-Paul Ortiz proteste de son attachement à la convention nationale, son accession à la présidence pourrait amener la CSMF a davantage mettre en avant des déclinaisons régionales, à l’heure où les URPS sont de plus en plus les partenaires des ARS. Depuis son entrée en campagne début février, Jean-Paul Ortiz s’est également prononcé pour des évolutions des modes d’exercice allant dans le sens de plus de regroupement et de pluridisciplinarité.

Avec son élection, qui fait suite à celle de Patrick Gasser la semaine dernière à la tête de la branche spécialistes de l’UMESPE et à celle de Luc Duquesnel en octobre à celle de la branche généralistes, la gouvernance de « la Conf est complement renouvelée.

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Source : lequotidiendumedecin.fr