Revenus des généralistes : la Carmf confirme une progression d'un peu plus de 2% en 2014

Publié le 20/04/2016
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Crédit photo : GARO/PHANIE

Les revenus des médecins généralistes ont progressé de 2,23% en 2014. La Carmf l'annonce en publiant mercredi les BNC 2014 des médecins libéraux vérifiés sur les avis d'imposition. Cela confirme que l'augmentation des revenus de la discipline a été légèrement supérieure à l'inflation en 2014 : le chiffre annoncé par la CARMF pour les généralistes est un peu inférieur aux estimations des AGA de l'UNASA (+2,8%) dont Le Généraliste avait fait état en juin 2015, et nettement supérieur à celles des ARAPL (1,3%). Dans le détail, les statistiques de la CARMF font état d'une progression beaucoup plus forte des revenus des généralistes de secteur 1 (+2,27 %), que de ceux de secteur 2 (+ 1,15 %). Le revenu moyen du généraliste libéral s'établit à 74 460 € -un peu plus en secteur 1 (autour de 75 000) qu'en secteur 2 (65 500)- pour un revenu moyen de 104 065 € chez les autres spécialistes.

Selon la CARMF, les bénéfices de ces derniers augmentent davantage (+ 3,08 %) en 2014. Et chez ces derniers, ce sont les revenus des secteurs 2 qui augmentent le plus (+ 3,28 %) en comparaison de ceux de secteur 1 (+ 2,85 %). Globalement, toutes disciplines confondues, pour les 105 000 déclarations enregistrées, les revenus sont en augmentation de 2,69 % en euros courants par rapport à 2013, 2,28 % seulement en tenant compte de l'inflation 2014 (0,41 %). 

Parmi les plus fortes hausses, on trouve la gastro entérologie (+ 5,10 %), la rhumatologie (+ 4,97 %), l'ORL (+ 4,48 %), la chirurgie (+ 3,47 %). Les baisses les plus significatives se retrouvent chez les psychiatres de secteur 1 (- 1,40 %) ou les gynécologues médicaux (-1,53 %).

Un constat qui ne porte pas à l'optimisme le Docteur Thierry Lardenois, Président de la CARMF: « cette augmentation des revenus ne traduit pas la bonification des actes, dont les valeurs sont bloquées depuis 2011, mais révèle l’alourdissement de la charge de travail, puisque l’effectif professionnel est constant ». 


Source : lequotidiendumedecin.fr