Arrivée en tête en nombre d'élus et en voix aux élections professionnelles, la CSMF entend peser dans les négociations conventionnelles sur l'avenant 9 – dont la reprise est annoncée avant fin juin. La centrale polycatégorielle réclame « une enveloppe supplémentaire de 200 à 300 millions d'euros », en plus du budget mis sur la table fin 2020 par la CNAM (550 millions d'euros en tout dont 175 millions sur le numérique). La CSMF exige aussi une « répartition équitable des avancées tarifaires entre les généralistes et les autres spécialistes ». Le syndicat vise la hausse de la visite à domicile à 70 euros, la valorisation de cinq euros de l'avis ponctuel de consultant (APC, 50 euros) et un tarif « plancher » de la régulation libérale à 105 euros de l'heure dans le cadre de la prise en charge des soins non programmés (de 8H à 20H et le samedi matin). Entamées en septembre 2020, ces négociations censées aboutir à un « Ségur ambulatoire » avaient été suspendues à cause de la campagne électorale en vue des élections aux URPS.
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