Les scores de risques usuels sont insatisfaisants pour l’évaluation du risque cardiovasculaire des femmes. La mammographie peut constituer une approche intéressante. Elle montre en effet fréquemment des calcifications mammaires artérielles, dont la physiopathologie reste encore mal connue, et qui témoigne d’une atteinte de l’intima et la média.
L’étude Mammoheart a comparé les scores évaluant les calcifications dans les coronaires — le score CAC (coronary arterial calcification) — ou sur les mammographies — le score BAC (breast arterial calcification) —. La concordance de ces scores est satisfaisante, et le BAC se révèle avoir une bonne spécificité, en particulier chez les femmes de 60 à 65 ans.
Les perspectives pourraient être intéressantes avec une part d’automatisation dans le futur avec l’assistance de l’intelligence artificielle.
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