Dans plus de la moitié des cas, les sujets victimes d’un arrêt cardiaque extra-hospitalier avaient consulté un médecin en ville ou à l’hôpital dans les 15 jours précédents. Ce constat est issu de l’analyse du registre danois des morts subites cardiaques durant la période 2001-2014, qui avait colligé près de 29 000 cas. Comparativement à la population générale, les victimes avaient été plus nombreuses à contacter, dans près de trois quarts des cas par téléphone, leur médecin traitant 15 jours avant (54 % vs 14 %). Les contacts avec les services hospitaliers avaient eux aussi été plus nombreux, avec un premier pic six mois avant l’accident, puis un deuxième deux semaines avant.
Des données qui pourraient permettre de développer de futures stratégies de dépistage des sujets à risque.
Abstract 84270. D’après la communication du Dr Nertila Zylyftari (Danemark)
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