Chez les enfants, y pendant la puberté, les systèmes de délivrance automatique de l’insuline (DAI) utilisant l’algorithme Control-IQ administrés le soir et la nuit améliorent durablement le contrôle de la glycémie, sans survenue d’hypoglycémie sévère ou d’acidocétose. Dans une cohorte de 120 Français de 6 à 12 ans prépubères suivis pendant 18 semaines, le TIR a augmenté de 12,5 %, le TBR < 0,7 g/l réduit de 41 % et l’HbA1c de 0,5 %. Au cours du suivi ultérieur avec une DAI en continu 24h/24, les paramètres se sont maintenus sans effets indésirables, y compris chez les 45 % d’enfants entrés dans la puberté.
Glucose ou corps cétoniques : une surveillance non invasive de la glycémie via la respiration est possible. Un certain nombre de défis persistent avant de développer un analyseur d’haleine miniaturisé, mais l’un d’eux est en cours d’essais, et en particulier chez des patients atteints de diabète de type 2.
Jusqu’ici, le dépistage du diabète de type 1 s’est focalisé sur les apparentés au premier degré, une approche efficace, puisque leur risque relatif est multiplié par 15, mais limitée à une faible proportion des individus (10 à 15 %) susceptibles de développer la maladie. Des programmes se développent à travers le monde, fondés sur des auto-anticorps, en association ou non avec des tests génétiques, pour un dépistage en population générale. Une prévention voire des traitements visant à retarder l’apparition du diabète (anticorps monoclonal anti-CD3) sont envisageables.
L’insuline basale Fc à prise hebdomadaire (BIF) entre en phase 3. Précédemment, elle a montré sa non-infériorité par rapport à dégludec, avec moins d’hypoglycémies.
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