« Les tests hépatiques doivent toujours être interprétés en fonction du contexte, rappelle le Pr Joost Drenth (Pays-Bas), et en particulier l’éventuelle consommation d’alcool ou de drogues, l’IMC, les médicaments, les facteurs de risque des hépatites virales et les comorbidités ». Parmi les erreurs à éviter, il ne faut pas passer à côté d'une maladie de Gilbert (élévation isolée de la bilirubine non conjuguée), oublier les possibles causes extra-hépatiques d’élévation des transaminases (musculaires, cardiaques), méconnaître une hépatite médicamenteuse (même cholestatique), alcoolique (élévation modérée des transaminases) ou une origine lithiasique à une cytolyse. Les transaminases élevées sont le reflet d’une souffrance hépatique, quelle qu’en soit l’origine, mais pas de la fonction hépatique. Seuls le taux de prothrombine (facteur V) et l’albumine permettent d’évaluer cette dernière.
UEGW 2021, Abstr IP273
Article précédent
De multiples évolutions dans la dyspepsie
Article suivant
Reflux gastro-œsophagien réfractaire : comment réagir ?
De multiples évolutions dans la dyspepsie
Bien interpréter les tests hépatiques
Reflux gastro-œsophagien réfractaire : comment réagir ?
Du budésonide dans l'œsophagite à éosinophiles
Un syndrome de rumination sous-diagnostiqué
IPP : des erreurs à éviter !
SMS du congrès UEGW
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024
La myologie, vers une nouvelle spécialité transversale ?
Maintien des connaissances et des compétences
La certification périodique marque des points
Deux poids, deux mesures ? La fin des négos ravive les tensions entre spécialistes et généralistes