L’analyse des données du CDC de 2017 à 2019 montre qu’une personne vivant aux États-Unis a un risque de 1/120 d’être infecté au cours de sa vie. C’est un peu mieux que sur la période 2010-2014, mais d’énormes disparités persistent. Le groupe le plus à risque est celui des hommes noirs (1/27), suivis des femmes d’origine hispanique (1/50), des femmes noires (1/75), des hommes natifs des îles pacifiques (1/89), puis des hommes d’origine indienne ou natifs d’Alaska (1/116). À l’autre bout du spectre, les femmes asiatiques ont un risque comparativement extrêmement bas (1/1 300). Bien moins que chez les femmes blanches (1/874), natives des îles pacifiques (1/611), indiennes et nées en Alaska (1/435), sans compter les femmes hispaniques (1/287).
Dans toutes les ethnies, excepté chez les noires, les femmes ont des risques bien inférieurs à ceux hommes avec, dans l’ensemble, un risque en vie entière de 1/309 versus 1/79.
(1) S Singh et al. Estimating the lifetime risk of diagnosis of HIV in USA. Croi 2022, Abs 43
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