Prévention du VIH : un anneau vaginal à l’essai

Publié le 25/07/2012
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Crédit photo : AFP

Le National Institutes of Health (NIH) américain annonce le lancement dans cinq pays d’Afrique d’un essai multicentrique de prévention de la contamination sexuelle des femmes à l’aide d’un anneau vaginal imprégné d’un antirétroviral, la dapivirine.

On sait qu’en Afrique 60 % des personnes infectées par le VIH sont des femmes. La plupart acquièrent l’infection par voie sexuelle. Souvent, les femmes ne peuvent pas « négocier » l’utilisation de préservatifs avec leurs partenaires. Il est dont important de donner aux femmes le moyen de se protéger de façon indépendante, régulière, discrète, acceptable et durable. C’est dire l’intérêt de l’essai que le NIH met en place.

Cet essai multicentrique en double aveugle, appelé ASPIRE (A Study to Prevent Infection with a Ring for extended Use), va inclure 3 476 participantes de 18 à 45 ans, non infectées par le VIH, de cinq pays : Malawi, Afrique du Sud, Ouganda, Zambie et Zimbabwe.

De façon randomisée, les femmes recevront des anneaux vaginaux en silicone contenant soit 25 mg de dapavirine, soit un placebo.

On demandera aux femmes de mettre en place un nouvel anneau toutes les quatre semaines. À cet égard, lors de consultations mensuelles, les femmes recevront un nouvel anneau, des préservatifs et des conseils pour réduire les risques d’infection par le VIH ou d’autres MST ; de plus, à ces visites, elles seront testées pour le VIH et une grossesse et la tolérance du dispositif sera évaluée.

Les résultats de cette étude sont attendus pour 2015.

 Dr EMMANUEL DE VIEL

Source : lequotidiendumedecin.fr