Associer belimumab et rituximab dans le syndrome de Sjögren

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Publié le 09/07/2021
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La cytokine BLyS est augmentée dans le syndrome de Sjögren primitif et joue un rôle dans l’hyperactivité des lymphocytes B

La cytokine BLyS est augmentée dans le syndrome de Sjögren primitif et joue un rôle dans l’hyperactivité des lymphocytes B
Crédit photo : phanie

La cytokine BLyS, ou BAFF, est augmentée dans le syndrome de Sjögren primitif et joue un rôle dans l’hyperactivité des lymphocytes B, ce qui contribuerait à l’apparition de la maladie. Le belimumab (BEL), un anti-BLyS, et le rituximab (RTX), un anti-CD20, ciblent les cellules B par des mécanismes distincts et potentiellement complémentaires. Une étude de phase 2 a ainsi évalué l’association du BEL (sous-cutané) au RTX (intraveineux) chez 86 patients atteints de syndrome de Sjögren primitif (ESSDAI ≥ 5). Les patients ont été randomisés dans quatre groupes en fonction des scores initiaux de l'index d'activité de la maladie (ESSDAI) : BEL/RTX, placebo, BEL ou RTX. À la semaine 68, aucun problème de tolérance (critère principal) inattendu n’a été identifié avec l’association, par rapport aux monothérapies. Contrairement aux autres groupes, une déplétion presque complète des cellules B tissulaires était observée sur les biopsies des glandes salivaires dans le bras BEL/RTX. En revanche, aucun effet sur la sécheresse buccale n'a été rapporté.  

Christine Fallet

Source : Le Quotidien du médecin