Les SMS de l'EULAR 2021

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Publié le 09/07/2021
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Le secukinumab est bénéfique dans l’arthrite juvénile idiopathique.  

Selon l’étude de phase 3 JUNIPERA, le secukinumab (un anti-IL-17A) retarde significativement le temps de poussée, versus placebo, chez des patients pédiatriques atteints de rhumatisme psoriasique juvénile et d’arthrite liée à l’enthésite. Après deux ans de traitement, le profil d’innocuité était favorable, sans aucun nouveau signal. 

Les injections intra-articulaires de corticostéroïdes sont efficaces à court terme.

Dans la gonarthrose, l’efficacité des injections de corticostéroïdes est confirmée à six semaines. En revanche à long terme, elle serait plutôt moindre comparativement aux injections d’acide hyaluronique ou à la physiothérapie. 

Chez l'enfant, les biosimilaires de l’étanercept équivalent au princeps.

L’utilisation des biosimilaires chez les enfants reste confidentielle par rapport à l’adulte. Pourtant, les données du registre allemand BIKER sur les biosimilaires de l’étanercept, dans l’arthrite juvénile idiopathique, montrent une efficacité et une tolérance comparables entre les biosimilaires et le princeps. 

L'upadacitinib confirme son intérêt dans la polyarthrite rhumatoïde (PR).

Dans l’étude SELECT-COMPARE, l’upadacitinib a maintenu la rémission clinique et réduit les taux d’activité de la PR jusqu’à trois ans. De plus, après quatre ans et demi d'observation, aucun nouveau signal significatif n'est apparu chez les patients traités par upadacitinib, lors de l'analyse de sécurité intégrée. 

La transplantation fécale s'avère décevante dans le rhumatisme psoriasique.

Cibler la dysbiose du microbiote intestinal, par une transplantation de microbiote fécal, pourrait être une nouvelle option thérapeutique pour traiter les maladies inflammatoires chroniques non intestinales. Malheureusement, l’essai danois FLORA s’est révélé négatif, dans le rhumatisme psoriasique. 

Christine Fallet

Source : Le Quotidien du médecin