SMS du congrès de la SFR 2022

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Publié le 09/12/2022
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Les patients atteints de rhumatisme inflammatoire chronique, exposés au rituximab et aux corticoïdes à forte dose, sont plus à risque de forme sévère de Covid-19. Ils ont une moins bonne réponse humorale aux vaccins contre le Sars-CoV2.

Les cristaux de pyrophosphate de calcium sont fréquents chez les personnes âgées. Responsables de chondrocalcinose, ils sont présents chez 20 à 30 % des sujets de plus de 70 ans.

La prévalence française estimée de chirurgie lombaire est de 4,2 %, celle des changements de poste de travail pour problème lombaire de 3,5 %.

Des données épidémiologiques suggèrent une association entre l’exposition à un mélange de 15 polluants, ayant des propriétés de perturbateurs endocriniens, et le risque de maladie articulaire. Ce mix de polluants ubiquitaires, retrouvés dans le liquide amniotique de femmes enceintes, est associé à une dysfonction thyroïdienne et à des retards d’acquisition chez les enfants nés de mères exposées. 

Dans la sarcopénie, la force musculaire et l’indice de masse musculaire squelettique (SMI) sont tous les deux diminués. Par contre, la pré-sarcopénie est définie par une force musculaire abaissée, associée à un SMI normal. 

Les anticorps anti-biomédicaments peuvent être impliqués dans la perte de réponse ou l’échec primaire des biothérapies, dans la polyarthrite rhumatoïde. 

Le diagnostic étiologique d’un épanchement articulaire constitue souvent une urgence médicale, en particulier en cas de suspicion d’arthrite septique. Mais il peut aussi révéler une pathologie microcristalline, dont la thérapeutique est essentiellement anti-inflammatoire. 

Dans les rhumatismes inflammatoires, l'intensité de la douleur n'est pas corrélée à l'activité de la maladie. La douleur peut persister sous traitement de fond, même lorsque la rémission clinicobiologique semble atteinte.


Source : Le Quotidien du médecin