La vasectomie sans scalpel est enfin disponible ! Le premier temps du geste (exposition du canal déférent), peut être réalisé sans bistouri, plutôt sous anesthésie locale. Globalement, la vasectomie est très prisée au Canada (22 % des hommes, un tiers des plus de 50 ans), en Asie et Amérique du Sud, mais ne concerne que 5 à 10 % des hommes en Belgique, France ou Espagne. Mais ce taux devrait doubler en France, car 96 % des vasectomisés ne rapportent aucun regret et aucune conséquence sur leur vie sexuelle.
Les complications associées à la chirurgie du prolapsus sont estimées entre 1 et 15 % pour l’exposition prothétique, selon les matériaux utilisés et le mode de suivi. Il a été rapporté une hyperactivité vésicale de novo (12 à 30 % des cas), des douleurs chroniques (2,5 à 5 %) et une dyspareunie (9 %).
Le taux de survie mécanique des sphincters urinaires artificiels est de 95 % à 5 ans, de 84 % à 10 ans, de 44 % à 20 ans et de 20 % à 30 ans (médiane de plus de 18 ans), d’après une étude à très long terme sur une cohorte de près de 600 femmes. Le taux d’infection avec ablation est de 12 %.
L’énucléation de la prostate au laser thulium fibré (déjà utilisé dans la prise en charge des calculs) serait faisable, d’après une étude menée sur une cinquantaine d’hommes avec des troubles mictionnels. À un an, le score IPSS est amélioré et le débit maximal (Qmax) significativement augmenté.
Seuls 22 % des patients pratiquent l’autopalpation testiculaire et moins d’un praticien sur deux la recommande, selon deux enquêtes menées en France et au Liban. Les réseaux sociaux apparaissent comme un canal efficace pour promouvoir auprès du public ce geste de dépistage simple du cancer des testicules.
L’urétéroscopie souple est associée à un risque de complications allant de 9 à 25 %. Parmi les facteurs de risque, on trouve : le sexe féminin, la présence d’un diabète, des antécédents de calcul infectieux, un examen cytobactériologique des urines positif ou polymorphe.
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